Bien qu'il n'ait pas été facile de trouver un moment approprié en cette période chargée, notamment pour les politiciens et leur personnel, Frixis a réussi. La démarche a cependant coûté pas mal de « sang, de sueur et de larmes ».
Ces derniers mois, Frixis s'est entretenus avec des hommes politiques, des directeurs, des collaborateurs des services d'études, des parlementaires, etc. afin de leur présenter le contenu de notre mémorandum.
La plupart d'entre eux ne connaissaient pas notre secteur, ni FRIXIS, étaient inconnus. Ne serait-ce que pour cela, cette visite a été utile.
Il n'était évidemment pas possible d'expliquer les 45 propositions une à une. Le mémorandum, élaboré grâce à votre contribution (celle de nos membres), leur a été remis à la fois par voie électronique et sur papier.
Certaines questions d'ordre général ont toutefois été mises en avant:
- Rendez-vous compte de la nécessité de notre secteur. Sans nous, pas d'alimentation saine, pas de vaccins, pas d’interventions médicales, etc. Cette prise de conscience a déjà sérieusement ouvert les yeux à la plupart.
- Tout doit être mis en œuvre pour que les réglementations dans les différentes régions, sur le plan général, de la certification et des contrôles soit la même et soit appliquée de la même manière. En effet, le nouveau règlement sur les gaz fluorés est une occasion unique de parvenir à une réglementation uniforme. La Belgique a la taille d'une tête d’épingle et vouloir la diviser encore par des différences régionales est, en fin de compte, contre-productif.
- Notre secteur a besoin non seulement de plus de personnel mais également de personnel plus qualifié. Il est urgent de dresser une liste de ce qu'est le secteur et de ce qui sera nécessaire en conséquence du réchauffement climatique et de la transition énergétique. Ces points devront ensuite être développés dans un plan directeur de « formation et d'enseignement », en collaboration avec le secteur.
- Le fait qu'une association d'entreprises demande plus de contrôle peut paraître étrange, mais le commerce illégal de réfrigérants, l'installation illégale de groupes frigorifiques et de pompes à chaleur permettent à des cow-boys de travailler en dessous du prix du marché, ce qui pourrait compromette la transition énergétique car les pompes à chaleur mal installées véhiculent une mauvaise image. Ce contrôle doit être effectué dans toutes les régions et doit être axé sur ceux qui doivent être effectivement contrôlés et non sur ceux qui sont déjà en ordre.
- Maintenir la TVA à 6 % pour les pompes à chaleur et veiller à ce que l'électricité ne soit pas trop coûteuse par rapport aux combustibles fossiles, est une nécessité pour la transition énergétique. Au vu des chiffres de vente actuels, nous pouvons craindre que les objectifs européens ne soient pas atteints.
FRIXIS prouve ainsi une fois de plus que, outre l'échange d'informations individuel par nos réponses aux demandes conseil, l'échange d'informations collectif par le biais de lettres d'information, l'organisation de formations et de séminaires, l'offre d'avantages aux membres, FRIXIS exerce également une influence sur le secteur à (moyen-)long terme grâce à un travail de lobbying auprès des politiciens et des administrations concernées.
Si vous avez des questions ou des commentaires après avoir lu cet article, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse info@frixis.be ou au 02/215 18 34.