Nos gens – Thijs Van den Brande
À la fin de chaque mois, " Nos gens " vous présente des histoires intéressantes et positives provenant du secteur de la réfrigération et du traitement de l'air.
Thijs Van den Brande est Environmental Research Specialist, père de trois enfants et bon vivant.
- Bonjour Thijs, pouvez-vous vous présenter ?
Je m'appelle Thijs Van den Brande, j'ai 35 ans et je travaille en tant qu’Environmental Research Specialist chez Daikin. Il s'agit d'un poste unique dans lequel j'ai pour mission d'étudier comment nous pouvons contribuer à atteindre les objectifs du Pacte vert pour l’Europe avec tous nos produits, mais aussi quel impact la législation modifiée peut avoir sur les pompes à chaleur, les refroidisseurs, les groupes de ventilation, etc. En outre, je suis également coprésident de la Warmtepomp Platform, qui réunit des fabricants, des installateurs, des universités, des écoles supérieures, des bureaux d'études pour réfléchir ensemble à l'avenir des pompes à chaleur dans notre pays.
- Où peut-on vous trouver lorsque vous n'êtes pas au travail ?
Actuellement, je suis souvent sur mon vélo (de route tout-terrain). Cela me permet de me changer les idées en me baladant dans la nature, ce qui est très agréable. En outre, nos soirées et nos week-ends sont occupés par le programme de sports et de loisirs de nos trois fils et je joue même dans l'équipe de hockey du club de nos enfants une fois par semaine. C'est toujours agréable d'apprendre à connaître les parents d’amis d'une manière différente.
- Que vouliez-vous faire quand vous étiez enfant ?
Enfant, j'ai toujours dit que je voulais être architecte et concevoir de magnifiques ponts. Bien que dans ma ville natale d'Anvers, il n’ait jamais été question d'autre chose que d'un pont pour le ring d'Anvers ou d'un pont sur l'Escaut, mes études d'Ingénieur civil en architecture m'ont conduit sur une autre voie, celle de l'énergie durable dans les bâtiments.
- Comment s'est déroulée votre carrière jusqu'à présent ?
Après mes études, j'ai travaillé pendant un certain temps à la KU Leuven en tant que chercheur scientifique et assistant « installations dans les bâtiments ». J'ai étudié les flux de vent et de pluie dans l'environnement urbain et je me suis plongé dans toutes sortes de techniques de modélisation. Je me suis également engagé dans la politique et le travail politique par intérêt pour la réglementation et la volonté de rendre notre environnement un peu meilleur jour après jour. Avant de rejoindre Daikin, j'ai travaillé pendant plusieurs années pour le diocèse d'Anvers, que j'ai aidé à restructurer certains processus, à gérer le patrimoine historique et à résoudre des dossiers immobiliers complexes. Le fil conducteur de ma carrière a donc toujours été de rationaliser différents intérêts et de faire ressortir le meilleur des personnes et des projets.
- Quel est votre meilleur souvenir de l'année écoulée ?
Au cours de l'année écoulée, nous avons collaboré, au-delà des frontières des organisations, à un code de bonne pratique concernant le bruit des unités extérieures des pompes à chaleur. Nous avons travaillé ensemble sur une solution concrète que les installateurs, les villes et les municipalités peuvent utiliser. J’ai donc beaucoup apprécié de voir qu'à la fin, toutes les pièces du puzzle s'assemblaient.
- Quel est votre plat préféré ?
Une pizza faite maison, des pâtes toutes simples ou des frites.
- Comment est née votre passion pour la technologie du froid?
En raison de mon intérêt pour les énergies durables et du rôle évident que jouent les pompes à chaleur dans ce domaine, je suis assez rapidement entré en contact avec la technologie du froid. J’ai été fasciné, surtout lorsque j'ai approfondi la législation et la manière dont elle doit répondre aux différentes propriétés des réfrigérants.
- Quels sont, selon vous, les principaux avantages et inconvénients de votre métier ?
J’en tire une très grande satisfaction. Dans notre secteur, nous travaillons chaque jour pour contribuer à la transition énergétique. Parfois, c'est aussi un inconvénient, car tout évolue à des vitesses différentes. Si l'un des éléments évolue un peu plus lentement, il peut en résulter des frictions et de l'incertitude.
- Pourquoi recommanderiez-vous la technologie du froid en tant que domaine et secteur ?
La technologie du froid est un secteur qui vous met constamment au défi, mais aussi où vous pouvez voir les résultats immédiats de votre travail. En tant que personne créative et technique, c'est un secteur où il est très agréable de travailler.
- Comment voyez-vous l'avenir du secteur HVAC-R ?
Les divisions et les rôles classiques du secteur vont encore s'estomper dans les années à venir et de nouveaux profils prendront leur place. Dans les entreprises, par exemple, nous constatons que les responsables de l'énergie commencent à jouer un rôle plus important. Si le HVAC n'a plus de secrets pour eux, ils peuvent avoir un impact considérable et obtenir d'excellents résultats. Dans le secteur résidentiel également, je pense qu'il y aura des opportunités pour ce type de responsables de l'énergie qui font fonctionner les systèmes ensemble.
- Et enfin, qu'est-ce qui vous rend heureux ?
Une balade à vélo sous le soleil, une petite pause avec une boisson fraîche et rentrer ensuite dans un foyer chaleureux. Ces deux derniers, bien entendu, grâce au secteur de la technologie du froid.
Merci pour cette interview, Thijs ! Nous retenons que le secteur HVAC-R est agréable pour ceux les esprits créatifs et techniques et que l'avenir offre de nombreuses opportunités dans ce domaine.