- Bonjour Eric, pouvez-vous vous présenter?
Je m’appelle Eric Lefèvre, divorcé, j’ai 2 grands enfants. J’ai 59 ans et j’habite une région de Mons frontalière avec la France.
- Où peut-on vous trouver lorsque vous n'êtes pas au travail et comment aimez-vous passer votre temps libre?
On peut me trouver derrière mes fourneaux ou dans mon jardin, je m’occupe de mes plantes et de mon potager. Je bricole également beaucoup à rénover une ancienne demeure. Je voyage beaucoup en France en Italie mais aussi en Afrique de l’Ouest (1 x Mali, 2 x Sénégal, 1 x Gambie), en Afrique du Nord (4 x sud Tunisien et 4 x Maroc) et pour le travail, 1 x en Mauritanie et 1 x au Congo (aide au développement pour mettre en place des écoles de frigoriste via ENABEL).
J’effectue chaque semaine une randonnée pédestre avec ma compagne ainsi que de petites balades en moto.
- Qu'aimeriez-vous faire plus tard lorsque vous étiez enfant?
Pilote de F1 .
- Comment s'est déroulée votre carrière jusqu'à présent?
Après un parcours de 15 ans en tant que technicien frigoriste en froid et climatisation commerciale puis 7 années en froid industriel pharmaceutique je me suis orienté vers ma vrai vocation: l’enseignement. Je suis formateur en techniques du froid, de la climatisation et de la pompe à chaleur au Centre de Compétence Environnement du Forem de Mons.
J’ai également enseigné 14 ans en cours de promotion sociale aux Arts et Métiers à Anderlecht en même temps que ma carrière de frigoriste.
- Quel est votre meilleur souvenir de l'année écoulée?
La rencontre avec ma nouvelle compagne… mais certainement pas mon opération d’une hernie discale qui m’a immobilisé quelques mois.
- Quel est votre plat préféré?
Vaste programme… la viande et le chicon sous toute ses formes…
- Comment est née votre passion pour la technologie du froid?
J’ai attéri un peu par hazard, après des études en électricité, dans une école de frigoriste à Bruxelles et c’est un professeur, Guy Adam, qui a su me donner la passion du métier car il était lui même passioné.
- Quels sont, selon vous, les principaux avantages et inconvénients de votre métier?
Le métier de frigoriste est très technique et diversifié. Les pannes trouvées sont sources de satisfaction. Les inconvénients sont sans doute le stress lié au fait que nous dépannons des installations qui contiennent souvent des denrées périssables et donc que l’urgence est souvent de rigueur. Les salaires ne sont pas toujours non plus à la hauteur des responsabilités que nous avons.
- Pourquoi recommanderiez-vous le génie frigorifique en tant que domaine et secteur?
On a un métier unique… rare… des techniques pointues et une autonomie certaine.
- À quoi ressemble, selon vous, l'avenir du secteur HVAC-R?
Un avenir prometteur surtout avec la venue en force des pompes à chaleur dans le secteur du chauffage. L’inconnue est certainement les changements de réglementation et donc de techniques pour les fluides refrigérants, mais cela doit être un challenge que de s’y adapter et de balayer la routine.
- Enfin, qu'est-ce qui vous rend heureux?
Le fait d’exercer une profession très épanouissante, pour laquelle je ressent un enthousiasme exacerbé.
Savoir mes enfants également épanouis dans leur vie professionnelle et privée.
Merci beaucoup pour cette interview! Nous retenons que la réfrigération est indissociable de nos activités quotidiennes et que ce secteur a un avenir prometteur avec l'avènement des pompes à chaleur.