Nos Gens – Debbie Driessens
Enseignante en réfrigération - électricité, passionnée de technologie et membre active du conseil local de la jeunesse
À la fin de chaque mois, " Nos gens " vous présente des histoires intéressantes et positives du secteur de la réfrigération et du traitement de l'air. Cette fois-ci, nous vous présentons Debbie Driessens. Enseignante en réfrigération - électricité, passionnée de technologie et membre active du conseil local de la jeunesse.
- Bonjour Debbie, pouvez-vous vous présenter ?
Je m'appelle Debbie Driessens. J'ai 24 ans et je travaille à VTI Zeebrugge en tant que professeur de technologie du froid et d'électricité. Aujourd'hui, je ‘enseigne à VTI depuis environ deux ans. Avant cela, j'étais également étudiante à VTI. J'ai étudié l'électricité au collège, puis la technique du froid et du chauffage au lycée. Je me suis spécialisée en 7e année dans la réfrigération industrielle.
- Où peut-on vous trouver lorsque vous n'êtes pas au travail ?
Lorsque je ne travaille pas, vous pouvez me trouver parmi les jeunes. Je suis très active au sein du conseil de la jeunesse de la commune où je vis.
Nous organisons une fête annuelle sur la plage où nous laissons les jeunes faire la fête dans un cadre contrôlé et nous faisons des recommandations au conseil communal. Il est important que les jeunes, même ceux qui ont moins de 18 ans, disposent d'un canal pour exprimer leur opinion et leur vision. Le Conseil de la jeunesse leur offre ce canal au niveau local.
- Que vouliez-vous faire quand vous étiez petit ?
Quand j'étais enfant, j'admirais beaucoup mon grand-père, qui était policier dans notre communauté. Pendant longtemps, j'ai voulu devenir flic comme lui, mais avec l'âge, ce rêve s'est évanoui.
- Comment êtes-vous arrivé à la technologie du froid ?
Mon père est un bricoleur et, pendant mon enfance, je l'ai aidé à réaliser de nombreux projets : construire l'escalier, carreler la salle de bains, poser des canalisations, installer des prises de courant, ... Cela m'a fait découvrir l'ingénierie et m'a donné envie de m'y consacrer. Après un premier diplôme en sciences modernes, j'ai voulu faire quelque chose qui me permettrait de travailler davantage avec mes mains. C'est dans cette optique que j'ai entamé des études d'électrotechnique. C'était la voie logique pour passer ensuite aux techniques de refroidissement et de chauffage dans le troisième diplôme. Une orientation qui comporte suffisamment de défis électriques et dans laquelle on peut facilement se lancer, même en tant que femme.
- Si vous aviez le choix, choisiriez-vous à nouveau la technologie du froid ?
Je choisirais sans aucun doute cette orientation à nouveau. Le secteur offre de nombreuses possibilités. Beaucoup d'entreprises recherchent des profils différents et même en tant que femme, vous pouvez facilement démarrer dans le secteur.
- Quel est votre rôle au sein de VTI Zeebrugge et en quoi consiste-t-il exactement ?
Je suis essentiellement enseignante, c'est là que je consacre la plus grande partie de mon temps. Je participe également à la mise en place de notre centre d'examen avec mon collègue. En tant qu'école, nous avons un centre d'examen pour les certifications, ce qui implique beaucoup d'administration.
- À quoi ressemble une journée de travail typique ?
La journée de travail commence à 8h25 et j'enseigne en moyenne 7 heures par jour. Les autres heures de la journée sont consacrées à l'administration du centre de certification. En moyenne, j'arrête de travailler à l'école à 16 heures. Mais en tant qu'enseignant débutant, le travail ne s'arrête généralement pas après l'enseignement. Comme j'enseigne une matière technique, il est donc nécessaire de créer ou de mettre à jour des cours. Il suffit de penser aux changements dans le domaine de la réfrigération, aux innovations, aux nouvelles technologies, ... Suivre des cours de recyclage est donc crucial pour rester constamment à jour.
- Quels sont les avantages et inconvénients liés à votre emploi ?
Ce travail présente de nombreux avantages. Par exemple, les horaires sont très confortables. Les périodes de vacances fixes sont un grand avantage mais peuvent parfois être perçues comme un inconvénient. En outre, l'enseignement est très satisfaisant et il est agréable d'enseigner aux jeunes une matière qui a de l'avenir.
- Quels sont, selon vous, les défis du secteur et comment Frixis peut-elle y contribuer ?
Dans un avenir proche, le nouveau règlement sur les gaz à effet de serre fluorés constituera un défi de taille. De nombreuses nouveautés nous attendent. Cela concerne à la fois les établissements d'enseignement et les centres de certification, mais aussi les techniciens. Frixis doit guider ses membres dans ce domaine afin qu'ils puissent continuer à travailler sans problème et sans inquiétude dans ce secteur vital. Un autre défi, peut-être encore plus grand, est de rendre plus attrayante une orientation technique et, en particulier, le génie frigorifique. C'est la seule manière de résoudre l'énorme pénurie de profils en génie frigorifique. Le secteur en a besoin. Il est plus important que jamais de nous serrer les coudes en tant que secteur et de travailler encore plus avec les entreprises en tant qu'écoles.
Merci beaucoup pour cet entretien ! Nous nous souvenons qu'il existe de nombreuses opportunités pour les femmes dans le domaine du HVAC-R et qu'il est crucial d'unir nos forces en tant qu'industrie pour résoudre la pénurie de profils en réfrigération.