À la fin de chaque mois, vous pouvez vous attendre à une nouvelle édition de "Nos Gens" où nous vous présenterons des histoires intéressantes en provenance du secteur de la réfrigération et de la climatisation.
Pour le mois de mars, nous vous racontons l’histoire de Jacques Marchal. Un spécialiste qui continue à se développer et qui représente les intérêts des installateurs wallons en étant membre du comité de direction de Frixis. Ci-après le récit d’une passion pour la technologie de la réfrigération.
Bonjour Jacques, vous avez beaucoup d’expérience de la technologie de réfrigération et vous êtes membre du comité de direction de Frixis. Pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour, mon nom est Jacques Marchal. J’ai 58 ans et je suis originaire de Jumet. Je suis marié, père de 2 adultes et grand-père de 2 adorable petites-filles de 8 et 4 ans. Un beau tableau qui s’est obscurci ces derniers mois avec le grave accident de moto qui a laissé mon fils ainé paraplégique. Je suis donc pour l’instant fort occupé à travailler sur l’aménagement de sa maison pour l’adapter à son récent handicap.
Quelles formations avez-vous suivies ? Saviez-vous directement qu’un métier en réfrigération était pour vous ?
J’ai suivi un cursus technique en électricité tout en suivant des cours du soir en électronique. Rien ne me destinait à la réfrigération à l’époque… et ce n’est que pour reporter mon service militaire que j’ai décidé de suivre une spécialisation en technique du froid ! Bien m’en a pris… j’ai été mordu par le virus.
A l’époque, dans les années 80, on trouvait dans ce métier beaucoup de mécaniciens automobiles qui s’étaient adaptés pour pouvoir intervenir sur les installations. Ils l’avaient appris sur le tas ! C’était l’époque où on réparait encore un compresseur, on avait dans les pièces détachées des bielles et autres composants du moteur. J’ai eu la chance de pouvoir faire mes premières armes aux cotés de ces pionniers de la technique du froid !
Comment avez-vous vécu les premiers pas de la profession ?
La demande de main d’œuvre était déjà importante et je n’ai eu que l’embarras du choix, mon diplôme en poche, pour trouver du travail. J’ai travaillé directement sur des installations industrielles et commerciales et n’ai jamais vraiment touché au « ménager ».
Quand et comment êtes-vous devenu indépendant ?
Après avoir dépanné et installé chambres froides, frigos, congélateurs… dans les boulangeries-pâtisseries pour une société spécialisée dans ce secteur, je suis parti travailler dans le service technique d’une société de la grande distribution.
Quand celle-ci s’est fait racheter et a décidé de se défaire de son service technique wallon, j’ai rejoint la société créée par un collègue dont la vocation restait le froid pour la grande distribution mais qui s’ouvrait aussi à une clientèle plus large.
En 2011, j’ai finalement décidé de créer ma propre société dans laquelle je suis toujours actif aujourd’hui.
Quel était un des moments forts de votre carrière jusqu’à présent ?
Je suis d’ailleurs fier d’avoir pu, après une formation à l’UC Leuven Limburg en CO2, installer une des premières centrales CO2 transcritiques dans un supermarché du sud du pays avec l’aide de l’importateur et du fabricant japonais.
Comment avez-vous rencontré Frixis ?
Je connais Frixis (préalablement UBF) depuis de très nombreuses années grâce à l’un de mes premiers patrons, Jean-François Collet.
Je suis devenu membre parce que je pense qu'il est important que les sociétés actives dans le même secteur se fédèrent afin de représenter les intérêts de leurs membres au niveau national mais aussi de garantir la qualité et le professionnalisme du métier.
Aujourd’hui plus qu’hier encore, la veille tant technologique que législative a une importance cruciale et celle-ci fait partie du rôle de la fédération : partage de connaissances, évolution du secteur, mises à jour des législations belges et européennes, orientation de la jeunesse…
La fédération doit être présente sur tous les fronts pour permettre à ses membres d’être toujours au fait des nouveautés, améliorations, avances technologiques, pérennités écologiques…
Quel était le facteur décisif à devenir membre du comité de direction ?
J’ai, pour ma part, décidé de m’impliquer en faisant partie du comité de direction de Frixis pour représenter les installateurs wallons qui souhaitent faire évoluer la législation dans leur région !
Pourquoi recommanderiez-vous être membre du comité de direction ?
J'aime partager mes connaissances et mon expérience avec d'autres professionnels. En tant que membre du comité de direction, vous avez un contrôle direct et pouvez contribuer à des changements positifs dans le secteur. C'est aussi le moyen idéal pour se tenir au courant de toutes les évolutions du secteur.
Quel est votre souhait pour le futur ?
Mon souhait est de voir d’autres installateurs rejoindre la fédération et ainsi remettre leurs connaissances législatives et technologiques à niveau… trop de « petits » frigoristes sont encore aujourd’hui hors-la-loi par défaut d’information !
Nul doute que le métier de frigoriste soit encore demain un métier d’avenir !
Jacques, un grand merci pour cette interview. Votre passion et votre attitude positive sont contagieuses. Votre histoire inspirera sans aucun doute de nombreux lecteurs.
Vous avez une histoire inspirante, une expérience intéressante ou un projet spécial que vous aimeriez partager ?
Nous serions ravis d'en savoir plus ! Contactez-nous à l'adresse info@frixis.be ou au numéro 02/215 18 34.