Nous vous présentons une nouvelle section dans la communication de Frixis. À la fin de chaque mois, vous pouvez vous attendre à une nouvelle édition de "Nos Gens" où nous vous présenterons des histoires intéressantes et positives en provenance du secteur de la réfrigération et de la climatisation.
Pour le mois de février, nous rencontrons Omar Maalmi, 44 printemps seulement, père de trois enfants et acteur clé de notre secteur. Étant professeur de réfrigération, Omar passionne les jeunes pour la technologie du froid et les prépare à renforcer notre secteur. Lisez son histoire et découvrez comment, malgré ses ambitions de devenir ascensoriste, il s'est retrouvé dans au secteur de la réfrigération.
Bonjour Omar, en tant que professeur de réfrigération, vous jouez un rôle important. C’est pourquoi nous sommes très heureux que vous ayez accepté cette interview. Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Omar Maalmi, j’ai 44 printemps et je suis originaire de Bruxelles. Je suis marié et le papa de trois magnifiques enfants, deux ados et une petite fille (ma petite princesse). Nous habitons un petit village dans la commune d’Hastière pas très loin de Dinant. Sinon, j’ai un graduat en énergie et environnement avec, parmi d’autres spécialisation, les techniques du chauffage et du froid.
Pourquoi avez-vous choisi d'étudier la technologie de la réfrigération ?
Je me suis retrouvé là un peu par hasard, un peu comme Obélix qui était tombé dans la marmite. À l’époque, j’étais allé passer le week-end à Paris chez un cousin à moi qui était ascensoriste. Il était de garde lors de mon petit séjour et je l’avais accompagné sur une intervention. Et là, WAOW, la révélation, je me suis rendu compte de la beauté des métiers techniques. À mon retour, je me suis mis à la recherche d’une formation d’ascensoriste à Bruxelles et mes recherches m’ont mené chez IRISTECH (aujourd’hui devenu TECHNICITY). La personne qui m’a accueilli (Francis, encore 1000x merci à toi), m’a expliqué que cette formation n’était pas programmée dans l’immédiat mais qu’il y avait une formation de frigoriste qui allait commencer.
C’était la première fois que j’entendais parler de cette profession. Je me souviens même lui avoir dit : « Écoutez Monsieur, je vous parle d’ascenseur et vous, vous me parlez de petits frigos ménagers ?! ». Il m’a expliqué que le métier de frigoriste, c’est beaucoup plus que ça et que, dans le cadre de cette formation, j’allais apprendre les techniques du froid, de la thermodynamique, de l’électricité industrielle, du soudo-brasage et tant d’autres choses. Il me disait : « Suis la formation, tu verras tu reviendras me dire merci ». Il avait raison et encore aujourd’hui, je lui en suis reconnaissant.
Pendant ma formation, j’ai rencontré Marc Gaugain, le titulaire de la section réfrigération qui, par sa gentillesse et sa pédagogie, m’a transmis cet amour du froid. On peut dire que Marc et toute l’équipe, m’ont permis de de m’épanouir pleinement dans mon nouveau métier de frigoriste. Je m’estime très chanceux parce qu’en plus de Marc, j’ai aussi rencontré un autre formateur extraordinaire, Alan Verstraete, au cours de la formation aux techniques de chauffage.
Je voudrais donc profiter de cette occasion pour remercier Marc et Alan pour leur contribution à ma formation et à ma carrière.
Aujourd’hui, vous donnez des cours de techniques du froid ? Comment en êtes-vous arrivé à cette transition ?
Ça fait environ 10 ans que je donne des cours de réfrigération dans des différents centres de formation. C’est Alan, de ma formation de chauffage, qui m’a mis le pied à l’étrier. Il m’a appris les ficelles du métier de professeur et m’a montré que c’est vraiment un métier super passionnant.
Je me suis aussi rendu compte qu’enseigner (donc transmettre) c’est vraiment le pied et c’est quelque chose qui m’a toujours attiré dans ce métier. Vous ne pouvez pas imaginer la satisfaction que cela donne quand vos élèves viennent vous donner de leurs nouvelles et qu’ils vous racontent qu’ils travaillent dans le domaine et qu’ils se sentent épanouis dans leur métier de frigoriste.
Le fait d’avoir un pied dans la formation et un pied dans la profession me permet d’être toujours au courant (réglementations, nouveautés, etc) et me permet aussi de d’adapter les cours que je donne à mes élèves à la réalité du métier.
Pourquoi pensez-vous que la réfrigération devrait être choisie comme formation ?
La réfrigération est un des rares métiers d’avenir où il y a beaucoup de débouchés. C’est aussi un métier super passionnant, très valorisant et où on ne s’ennuie jamais. Si vous n’êtes pas initiés aux techniques du froid, c’est très compliqué d’intervenir dans une installation frigorifique donc il n’y a pas beaucoup de concurrence.
Comment verriez-vous la formation de frigoriste et la manière d’enseigner, dans un monde idéal ?
Le métier de frigoriste est un métier en constante évolution et donc la manière de l’enseigner aussi. La conception qu’on avait du froid il y a 15 ans ou même 5 ans a complétement changé, les technologies et les fluides frigorigènes aussi.
Je pense donc qu’il faut former nos jeunes dans cette perspective et leur donner de bonnes bases pour qu’ils puissent s’adapter au mieux et intervenir tant sur les vieilles que les nouvelles installations frigorifiques. Il faut aussi garder à l’esprit que la formation d’un frigoriste continue encore après la fin de son cursus. Il continue, en gros, à d'apprendre tout sa vie. Pour pouvoir parler d’un frigoriste confirmé, on considère qu’il faut en moyenne 5 ans d’expérience sur chantier. Nous comptons aussi énormément sur les employeurs pour qu’ils soutiennent et motivent leurs travailleurs.
Nous retenons surtout que la technologie du froid est un métier d'avenir et que l'environnement d'apprentissage est très important pour la formation des techniciens en réfrigération. Nous espérons que vous pourrez enthousiasmer et former de nombreux autres techniciens en réfrigération pour assurer notre avenir. Et nous vous remercions énormément pour votre témoignage !
Vous avez une histoire inspirante, une expérience intéressante ou un projet spécial que vous aimeriez partager ?
Nous serions ravis d'en savoir plus ! Contactez-nous à l'adresse info@frixis.be ou au numéro 02/215 18 34.