Pour la nouvelle année, nous aimerions vous présenter une nouvelle section dans la communication de Frixis. À la fin de chaque mois, vous pouvez vous attendre à une nouvelle édition de "Nos Gens", où nous vous présenterons des histoires intéressantes et positives en provenance du secteur de la réfrigération et de la climatisation. Nous voulons ainsi mettre les gens de notre secteur à l’honneur. Est-ce que vous avez une histoire inspirante, une expérience intéressante ou un projet spécial que vous aimeriez partager ? Nous serions ravis d'en savoir plus ! Contactez-nous à l'adresse info@frixis.be ou au numéro 02/215 18 34.
Ce mois-ci, nous rencontrons Sofie Diopere, mariée à Nyck, jeune mère de deux enfants et... technicienne en réfrigération. Une histoire avec des rebondissements surprenants qui prouve que les femmes et la technologie de la réfrigération peuvent certainement faire bon ménage.
Bonjour Sofie. Vous avez fait quelques détours avant d’être retrouvés dans le secteur de réfrigération. Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Sofie Diopere. Je vie à Middelkerke, avec mon mari Nyck et mes enfants Yoti (5 ans) et Fynn (3 ans). En 2010, j'ai obtenu ma licence d'infirmière et j'ai commencé à travailler comme infirmière à domicile. J'ai débuté en tant qu'employée rémunérée mais il est vite devenu évident que ce n'était pas fait pour moi et après 6 mois, j'ai commencé en tant qu'infirmière à domicile indépendante. Pendant 8 ans, j'ai travaillé avec cœur et âme, chaque jour avec un sourire sur le visage.
Maintenant, vous êtes technicienne en réfrigération. C’est certainement un énorme changement de carrière. Qu'est-ce qui a provoqué ce grand changement dans votre vie ?
Au fur et à mesure que je progressais dans ma carrière, les choses devenaient de plus en plus difficiles. J’ai perdu ma motivation, j’avais du mal à trouver du personnel, je ne pouvais plus profiter des moments en famille… S’ajoute à cela que mon mari était plombier indépendant. Le fait que nous étions tous les deux indépendants est une combinaison qui est progressivement devenue intenable. Plutôt que d'avancer ensemble, nous nous mettions constamment des bâtons dans les roues. J'étais littéralement épuisée à cause de ma façon de vivre et de travailler. Un jour, j'en ai eu assez et j'ai passé deux coups de fil. Le premier à mon collègue d'alors, avec le message que je ne viendrais plus travailler. Et le second à mon mari pour lui dire ce que je venais de faire. Pendant trois mois, je m’étais donné trois mois pour réfléchir en toute tranquillité à ce que j’allais faire, jusqu'à ce que mon mari ait soudainement l'idée de me faire suivre la formation en réfrigération. Il avait déjà voulu le faire depuis quelques temps pour pouvoir installer des climatiseurs chez ses clients, mais il n’en avait jamais trouvé le temps.
Quelle était votre réaction face à cette décision ?
J'étais entièrement d’accord, c’était un tout nouveau défi ! Je ne savais pas à quoi m'attendre mais je me suis inscrite au cours de réfrigération. J'avais opté pour le cours de jour à temps plein et pas seulement pour la certification de catégorie 1. Je voulais avoir une base solide pour m’ouvrir d’autres pistes que l'installation, l'entretien ou la réparation de climatiseurs.
Comment avez-vous vécu ce premier jour et votre formation dans son ensemble ?
Alors que le 1er octobre se rapprochait, j’étais presque à bout de nerfs. Alors, qu'est-ce que j'avias fait ? En tant que femme, j‘allais suivre une formation parmi des hommes ? Complètement hors de ma zone de confort ? Et puis le moment est arrivé, le premier jour de formation à Courtrai. Je me souviens bien d’être arrivée les genoux tremblants avec 0,0% d'expérience. Il est vite devenu clair que’il n’y avait aucune raison d’avoir peur. Tout le monde m'a accueilli à bras ouverts et a pensé que c'était génial qu'en tant que femme, je veuille prouver que nous pouvons faire tout aussi bien. L'année avançait et je commençais m’affirmer de mieux en mieux dans le groupe, à avoir plus confiance en moi-même et à découvrir la passion du métier. Je me levais tous les jours avec un sourire, même si combiner la formation à Courtrai, la famille avec deux jeunes enfants et la société à la maison était assez difficile. Il m’arrivait parfois de déprimer, par exemple quand je ne parvenais plus à voir les arbres à travers la forêt, mais j’ai tenu bon.
Au moment où nous parlons, vous avez terminé votre formation. Comment est-ce que ça va maintenant ? J'ai d'abord été mécanicien frigoriste, puis j'ai obtenu la certification en technologie du froid catégorie 1. J'ai clôturé l'année avec un diplôme en électricité, gestion d'entreprise, travail en hauteur et TECHNOLOGIE DE REFROIDISSEMENT. J'étais fière comme un arrosoir. Ensuite, j'ai inscrit notre entreprise chez Frixis et je l'ai fait agréer en tant qu’entreprise de réfrigération. J'adore travailler avec mon mari. Depuis lors, j'ai déjà pu réaliser de nombreuses installations, mais cela ne me suffisait pas. Je suis tellement mordue par le virus du refroidissement que je ne parviens pas à en avoir assez. Je cherche constamment à me développer. J'ai commencé en 2020 avec la formation d'expert en climatisation et énergie et je peux maintenant affirmer avec fierté que j'ai obtenu ce diplôme. Je peux désormais inspecter des installations de plus de 12 kW.
Comment voyez-vous l'avenir ?
Je ne sais pas encore ce que ces diplômes et ce revirement surprenant dans ma vie, en plus de travailler avec mon mari, m'apporteront sur le long terme. Mais je suis certaine d’une chose, c’est que je ne voudrais rien faire d'autre et je n'ai jamais été aussi heureuse, même si maintenant je dois travailler plus que dans mon ancien travail.
Merci d'avoir partagé votre histoire. Nous vous souhaitons la meilleure des chances dans votre carrière dans la réfrigération !
Est-ce que vous avez aussi une histoire que vous aimeriez partager ? Contactez-nous à l'adresse info@frixis.be ou au numéro 02/215 18 34 !